De nombreux dispositifs ont été créés pour faciliter l'investissement dans le secteur de l'immobilier. Le fonctionnement, les critères d'éligibilité, les avantages... diffèrent pour chaque dispositif. C'est le cas de la loi Pinel dont certains particuliers souhaitent profiter. La connaissance des conditions de ce privilège est alors indispensable. Un résumé de tout cela est présenté dans cet article.
Un logement neuf ou rénové !
Comment investir dans l'immobilier ? Les biens immobiliers neufs sont les seuls éligibles à l'investissement en Pinel. La VEFA ou la vente en l'état futur d'achèvement font partie des cas éligibles. Pour leur achat, la somme de 300.000 € ne doit pas être dépassée. Cette somme peut être divisée pour plusieurs projets. Il est également intéressant de noter que les logements rénovés peuvent être éligibles à la loi Pinel. Cependant, un détail reste important : le coût de la rénovation ne doit pas dépasser un quart de l'investissement. Aucun point n'est à négliger dans un tel projet.
Une mise en location et un plafonnement des loyers !
Le dispositif Pinel offre une réduction d'impôt aux investisseurs immobiliers. En contrepartie, vous devrez louer le bien après son acquisition. La location doit être non meublée. De plus, les loyers sont plafonnés. Ils doivent même être déduits en fonction de la capacité de ressources des locataires. Cela impose une catégorie ciblée de locataire pour la location. Le bien doit devenir une résidence principale pour votre locataire. Par ailleurs, sachez que la période de location a aussi une durée. Selon votre préférence, il est possible de prolonger cette période de location dans le temps.
La performance énergétique et les zones réglementées !
Outre le caractère neuf du bien, celui-ci doit respecter les normes énergétiques. C'est le cas de la RT 2012, qui certifie les bâtiments à basse consommation d'énergie. La situation géographique est également un critère déterminant pour bénéficier du dispositif Pinel. L'adresse du bien doit être située dans les zones A, A Bis ou B1. D'une manière générale, ces zones regroupent des villes où l'activité immobilière est active. Par ailleurs, il ne faut pas s'attendre à obtenir une réduction d'impôt unique pour tous les investisseurs. Le taux d'imposition est calculé en fonction de plusieurs facteurs tels que le prix du bien, la taxe sur la valeur ajoutée, etc. Ce qui est certain, c'est que les avantages fiscaux ne dépassent pas 10 000 € par an et par identité fiscale, quelle que soit la diversification de l'investissement.